L'Utopie Castors

Une sociohistoire de l'autoconstruction rebelle en France. Partie 2 sur 3

[Cet article fait partie d’une collection de trois articles. Lire la partie 1]

Toutes les photos sont une gracieuseté de l'association Castors Rhône-Alpes.

La France est traversée par une grande crise du logement dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale - les destructions ont été de grande ampleur, surtout dans le nord du pays, et l’Etat a des difficultés à produire du logement abordable [1]. Des groupes qui se désignent comme “cottagistes” s'organisent pour construire des maisons malgré leurs faibles moyens financiers : ils misent sur l’effort collectif pendant leur temps libre et utilisent les prêts à taux réduits prévus par la loi Loucheur de 1928.
Le terme Castor n'apparaît qu'après la Seconde Guerre mondiale : dans le sillon des cottagistes, des regroupements autonomes, essentiellement composés d’ouvriers, s’organisent collectivement pour construire leurs logements. [2][3] Pour les auteurs Pecquet et Kaddour [4], cet effort ardu voit utopie socio-politique et réalisme s’enchevêtrer. En parallèle de la construction des bâtiments, et au centre de l’aventure des Castors, il y a aussi la construction de liens primordiaux entre les familles bâtisseuses. Toutes les réalisations Castors sont d’ailleurs appelées « cités », terme qui rappelle la citoyenneté et la création collective et politique de l’espace public. Pour Boustingorry [5] « autoconstruction et autogestion s’affirment très tôt comme indissociables… les politiques [sont] absents lors de l’ouverture des chantiers ». Le Castor de Saint-Étienne, J-P Berthouze, fait du chantier une métaphore : « Tout a pu se faire… avec du ciment humain… parce qu’il y avait un matériau humain qui n’était autre que les matériaux solides dont on se sert pour construire une maison. » [6]

Ces coopératives sont mises en réseau au moment de la création de l’Union Nationale des Castors (UNC), en 1950, « dans le but de coordonner l’action des différents groupements de Castors, de les conseiller administrativement, juridiquement, financièrement et techniquement, et de les représenter auprès des administrations des organismes compétents. » [7] La forme coopérative des groupes, qui se forment spontanément dans plusieurs régions, est intéressante comme expérimentation d’organisation, de mise en commun et d’habiter ensemble. Les achats et l’organisation du chantier sont faits collectivement, des lieux communs sont souvent créés dans les quartiers. Les maisons d’un même quartier se ressemblent et les logements sont distribués arbitrairement seulement lorsque tout est construit, de façon à ce que tout le monde construise chaque logement comme s’il allait y habiter lui-même. Le chantier de Pessac, qui commence en 1949, est l’un des plus connus : la cité, qui s’étend sur dix hectares, est construite en 4 ans par environ 150 personnes. Elle comprend 150 maisons individuelles, disposant d’un confort difficilement obtenu par des personnes aux revenus modestes à cette époque ; mais aussi une salle de réunion, une bibliothèque, un atelier et un château d’eau. La cité de Pessac, comme tous les projets des Castors, est construite avec les matériaux les moins chers du marché, majoritairement issus de l’industrie. [8]

Le plus grand effort de cette aventure est celui du financement ; un des apports majeurs des Castors est “l’apport-travail”. Les membres de la coopérative s’engagent à travailler sur la construction des maisons pendant leur temps libre, pour un certain nombre d’heures fixes. Les heures de travail des autoconstructeur.ices sont reconnues comme ayant une valeur économique, ce qui leur permet de contracter des emprunts bancaires plus importants. Cette notion d'apport-travail a été reconnue officiellement le 12 août 1951 par décret du MRU, Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme [9]. Pour certain.es, l’apport-travail est une mesure nécessairement anticapitaliste, non-monétaire et non spéculative : contrairement à de l’argent, on ne peut pas cumuler son propre apport-travail.

Si certaines communes soutiennent l’initiative en octroyant des terrains gracieusement ou à bas coût, les Castors se heurtent à la vision de certaines municipalités et du MRU, qui les perçoivent initialement comme concurrents des HBM (habitat à bon marché, précurseurs des HLM). Mais l’opinion du MRU au sujet des Castors change : le nombre limité de logements produits (8029 entre 1950 et 1954) ainsi que le faible coût des opérations, permis par l’autoconstruction, démontrent que les Castors peuvent contribuer à la lutte contre le mal logement. Les politiques publiques, qui avaient déjà reconnu l’apport-travail, vont aller plus loin dans leur soutien. Pour accéder aux aides à la construction, le Crédit Foncier de France exige que les habitant.es réunissent un apport initial de 40% de la valeur du terrain. La CAF, qui n'accorde généralement pas de prêt, accepte « à titre exceptionnel » d’apporter son aide. La mobilisation de la CAF est une victoire qui confirme la démarche comme voie légitime de fabrique de logements pour et par les classes populaires. Entre 1949 et 1952, les aides de l'État pour le logement social sont multipliées par quatre. Elles concernent autant les coopératives Castors que les OPHLM (Office Public HLM) et les sociétés coopératives HLM. Les Castors sont désormais intégrés dans une politique d’envergure.

Le MRU s’intéresse aussi aux Castors pour mieux encadrer la démarche d’autoconstruction. Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, les Castors sont en lien étroit avec le Mouvement Populaire des Familles, notamment autour de Saint-Étienne - Jean Berthouze, militant MPF, initie la première cité Castors de la région stéphanoise. La construction de logements peut donc représenter un mode d’action parallèle à d’autres actions potentiellement subversives, telles que le squattage organisée (1946-47), ainsi que la création du Cartel d’action logement en 1948, qui rassemble plusieurs syndicats et associations (FO, CGT, CFTC…). L’État a donc tout intérêt à reprendre la main et à faciliter la démarche d’autoproduction du logement pour mieux contrôler les mouvements qui y sont liés. [10]

L’octroi d’aides publiques justifie la mise en place d’un contrôle. L’accès facilité aux emprunts HBM est alors conditionné à la présence d’un architecte agréé et le temps de travail minimum de chaque coopérateur est fixé à 600 heures.

La réglementation de l’apport-travail est un pas en avant vers l’institutionnalisation de la démarche des Castors [11]. Née d’un mouvement d’entraide citoyenne, cette initiative est finalement dépendante des opérateurs sociaux et soumise à la législation sur les HBM. Les bailleurs sociaux se positionnent : ils financent les opérations et proposent un montage juridique qui minore les risques pour les habitants. Mais cette institutionnalisation progressive n’est pas sans effet. La facilité d’accès aux capitaux affaibli la dimension militante et solidaire qui unissait initialement les groupes Castors. L’apport-travail et le statut de coopérative d’habitant.es disparaissent en 1971 avec la loi Chalandon. Une des dernières réalisations s’achève en 1972, à Saint-Vrain.
Pecquet et Kaddour [10] rappellent que la massification et l’industrialisation des procédés de construction, proposés par l’État face à la crise de logement, changent radicalement les rapports au travail du bâtiment. Cela contribue également à signer la fin du mouvement Castors comme démarche d’autoconstruction collective.
L’association et le réseau Castors existent toujours, mais ont grandement évolué : le fonctionnement s’est professionnalisé, il est moins collectif et militant. Les habitations construites sont isolées et deviennent des biens de consommation individuels qui n’échappent pas à la spéculation immobilière. [11]

Faire un pas à côté en analysant la pratique toujours très courante de self-help housing aux États Unis peut nous donner des éléments de comparaison avec l'expérience française des Castors. Il s’agit de projets financés par le Département de l’Agriculture fédéral, mis en place au niveau local : plusieurs familles sont choisies pour entrer dans un programme d’autoconstruction. Accompagnées par des associations locales, ces familles vont construire leurs maisons individuelles ensemble, en coopération, elles pourront intégrer leurs maisons seulement quand toutes les autres seront bâties. La littérature sur cette démarche dénonce une approche technique et peu humaine de la crise du logement et de l’autoconstruction [12], qui ne permet pas de proposer une politique d’aide au logement appropriée aux citoyens les plus démunis. Pour Rod Burgess [13], le self-help housing ne permet pas de remettre en question la marchandisation du logement, qui est au cœur de la crise. L’idéologie du rêve américain est même entretenue : sortir sa famille du cycle de pauvreté par soi-même, grâce à un dur travail ; pour ensuite entreprendre une identité de consommateur idéal. Là où l’action des états est limitée, les personnes regardent vers le libre marché, substituant une socialisation individualiste plutôt que citoyen ou partie d’une communauté.

La création d’une voie autonome et alternative par rapport au marché et à l’action publique a-t-elle finalement été une ambition pour les Castors ? L’époque Castor a été importante pour répondre au besoin urgent d’un logement digne ; elle a démontré la capacité de collectifs de s’organiser entre eux. Mais l’expérience des Castors n’a pas été accompagnée de l’envie ou de la prétention de s’affirmer comme une voie autonome et alternative par rapport au marché et à l’action publique. Son succès n’a pas vraiment facilité l’émergence d’autres initiatives habitantes pour un logement alternatif et solidaire, bien qu’elle reste source d’inspiration.

La loi ALUR (2014), prévoyait la réhabilitation de l’apport-travail et des coopératives d’habitant.es, mais le décret d’application concernant l’apport-travail n’a toujours pas été publié. Celui qui rend à nouveau possible les coopératives d’habitants a vu le jour en 2015, mais ayant dû faire sans pendant de nombreuses années, les projets d’habitat participatif ou collectif contemporains choisissent souvent d’autres formes juridiques que celle qui était mobilisée par les Castors. [15][16]

La Confédération Nationale d'Autoconstruction des Castors (CNAC), qui regroupe les associations locales, continue tout de même à exister. Myriam Basmadjian, co-présidente de l’association Rhône-Alpes depuis 13 ans, nous a accordé un entretien : il y sera question de ce que l’association propose aujourd’hui, de comment elle a évolué depuis ‘l'âge d'or’, et de quelle façon l’esprit Castor continue à vivre au sein de l’association.

Pourriez-vous nous décrire votre parcours ? Comment êtes-vous arrivée à la présidence de cette association ?

Je suis dans l’asso depuis 14 ans : c’est une belle association je trouve, qui mérite d’avoir des bénévoles qui s’en occupent pour faire perdurer le mouvement. J’ai d’abord été secrétaire, puis je suis devenue co-présidente, avec Eric Tortereau. Mon rôle en tant que co-président consiste principalement à développer l'association, notamment la représentation sur des salons. Il y a tout un ensemble de dossiers, on est 18 administrateurs et on essaye de se répartir la tâche pour faire vivre cette association.

Quelles sont les activités principales de l’association Rhône-Alpes aujourd’hui?

Vous connaissez sûrement l’histoire des Castors : des personnes se sont organisées en collectifs et se sont entraidés pour construire et accéder à des logements, d’une qualité qui leur aurait difficilement été accessible sans ça, vu leurs revenus.
Aujourd’hui, on essaye de faire perdurer cet état d’esprit d’entraide, de partage et de solidarité au sein de l’association. On offre donc tout un ensemble d’outils. L’adhésion est de 80 euros la première année, puis 70 l’année suivante et 40 ensuite : notre idée, c’est de garder nos adhérents le plus possible pour qu'ils transmettent leur savoir-faire et leur expérience aux suivants, c'est la raison pour laquelle le prix de l'adhésion est dégressif.

Parmi les outils, il y a un forum privé qui permet à tous nos adhérent.es d'être en lien les uns avec les autres, de demander à la communauté des avis, des conseils ou des coups de main sur un chantier. Le fait d’adhérer à une association comme celle des Castors aujourd’hui permet d’avancer tout seul, mais avec l’appui d’un réseau.
Nous avons des adhérents et des bénévoles professionnels : des électriciens, des plombiers, des thermiciens, des personnes qui s’occupent du radon… Ils répondent aux différentes problématiques posées par nos adhérents sur le forum. Il y a également des architectes qui se rendent disponibles en bénévoles pour deux réunions mensuelles, pour des personnes qui ont envie d’avoir l'œil d’un ou d’une professionnel.le sur leur projet de construction ou de rénovation.
On a aussi des adhésions pour les professionnels qui veulent faire de la publicité sur la page d’accueil sur le site, dans ce cas le conseil d’administration vérifie s’ils sont dans une tendance écologique.
Nous avons également des réunions thématiques sur les thèmes de l’électricité, de la plomberie, de l’isolation, de la menuiserie, du risque radon, de l’autonomie en eau ou en énergie… On propose une base d’information qui permette de faciliter les choix et d’avancer en autonomie sur le chantier.

La carte d’adhérent permet aussi des avantages lors de l’achat des matériaux : on a négocié des conventions au niveau national pour avoir des remises chez certaines enseignes comme Point P ou Big Mat, ainsi que chez un revendeur de matériaux écologiques de la région lyonnaise, Sainbiose.
Les adhérents peuvent aussi s’organiser sur le forum pour faire des achats groupés et obtenir des réductions sur les frais de livraison par exemple.

Il y a aussi des chantiers participatifs sur votre site, c’est bien ca ? Comment ça marche ?

Les chantiers participatifs se déroulent de manière assez fluide : un adhérent a un projet de travaux dans sa maison, et il aimerait trouver des coups de main. L’annonce peut être relayée sur notre site pour que d’autres adhérents puissent aller sur ce chantier, souvent pour se former en vue de leurs propres projets. Tout le monde est gagnant : le maître d'ouvrage est gagnant parce que son chantier va beaucoup plus vite et le bénévole apprend sur le terrain, avec les conseils techniques et la démonstration des bons gestes par l’encadrant professionnel, et ce dernier peut aller plus rapidement sur un autre chantier.
On a toujours des retours intéressants, et les personnes qui veulent acquérir un savoir-faire sur un domaine particulier n'hésitent pas à faire des kilomètres pour aller sur un chantier qui n'est pas dans leur région.

Vous avez parlé de certains choix au sein de l’association pour promouvoir l’utilisation de certains matériaux plus écologiques, pouvez-vous nous en dire plus ?

Nos adhérents, les maîtres d’ouvrage, font leur propres choix. Nous n’intervenons absolument pas dans leurs décisions. Nous allons simplement les orienter, s'ils envisagent construire avec du béton, en leur proposant d'autres modes constructifs et d'autres matériaux, mais le choix reste le leur. Vous avez mentionné le réemploi : nous le promouvons également. Dans la région lyonnaise, nous avons beaucoup travaillé avec Re.Source et Minéka, également sur Lyon, qui récupèrent et revendent des matériaux.
Nous participons également au festival du pisé, qui a lieu en Isère, où c’était une technique traditionnelle. Il y a de nombreux échanges sur notre forum concernant ce matériau. En effet, beaucoup de personnes achètent des vieilles granges ou des bâtisses en pisé, souvent recouvertes d'enduits en béton. Lorsqu'elles souhaitent les isoler, elles échangent sur le forum pour savoir comment s'y prendre. Ces échanges d'expériences sont très précieux.
Il y a tout un ensemble d'outils mis en commun pour sensibiliser dans un sens écologique, mais finalement, ce sont les adhérents eux-mêmes qui portent une culture constructive ou une autre.

L’histoire des Castors est très militante : comment interprétez-vous aujourd’hui cet héritage ? Est-ce que vous considérez vos actions au sein de l’association comme un prolongement de ‘l'âge d’or’ des années 40 et 50 ?

À l'époque, il s'agissait de chantiers collectifs, principalement pour des maisons individuelles, parfois pour des barres d’immeubles. Aujourd'hui, nous ne sommes plus dans cette dynamique de construction collective à grande échelle, nous nous concentrons sur l'habitat individuel. L'aspect militant de ce mouvement réside toujours dans l'esprit d'entraide, de partage et de solidarité, et cela reste un élément auquel nous sommes très attachés. C'est aussi ce que les gens viennent chercher, notamment les jeunes, qui constatent que l'immobilier et la construction sont très coûteux.

Des personnes peuvent voir l’association principalement comme un moyen d’économiser sur des achats de matériaux, mais ce n’est pas que ça. C’est sur le forum que l’esprit d’entraide prend tout son sens, et avec les bénévoles professionnels qui permettent de rassurer les autoconstructeurs dans leurs démarches.

Concernant la transition d'une construction collective vers une construction plus individuelle, je pense que cela reflète l'évolution de la société. Nous sommes devenus beaucoup plus individualistes. Après les années 50, la priorité était de répondre à un besoin urgent de logement, et c’est dans ce contexte que le mouvement Castor a émergé. Il offrait une solution aux familles pour obtenir un toit. À cette époque, la coopération collective semblait évidente, car il y avait une importante reconstruction à mettre en œuvre après-guerre, et l'État de l'époque ne pouvait pas tout faire.

Historiquement les Castors ont eu le soutien de l'État, notamment via le ministère du logement et les banques. Comment expliquez-vous le changement d’investissement des politiques publiques dans l’autoconstruction, et vis-à-vis des Castors ?

Il y a quelques années, le ministère de l'Écologie a lancé un appel à projets pour faciliter la rénovation écologique. Les Castors, notamment en région Rhône-Alpes, ont proposé un projet pour simplifier l'accès aux matériaux pour les rénovations énergétiques. L’idée était de mettre à disposition un technicien en amont des travaux, pour s’assurer que le projet soit aux normes, et que les aides puissent financer directement l’achat des matériaux. Cependant, les aides actuelles sont conditionnées à l'intervention de professionnels, ce qui complique le recours à l’autoconstruction. Ce projet a reçu le coup du cœur du jury de l’époque, mais sans remporter les subventions qui nous auront permis d’employer un tel technicien. On a essayé, mais celà n’a pas abouti.

En ce qui concerne le soutien des politiques publiques, il n'y a jamais eu de grandes initiatives directes de l'État pour les Castors, à part pour rassurer les banques à l'époque. Il faut des institutions plus influentes pour se faire véritablement entendre.
Malgré ces obstacles, nous continuons nos efforts. La victoire la plus récente a été le label Engagés à Lyon, qui permet de repérer les initiatives de consommation responsable sur la zone lyonnaise. Nous espérons pouvoir pousser plus loin ces discussions pour valoriser le mouvement Castor et son état d'esprit.

Bibliographie

[1] Driant, Jean-Claude. Site UNAF, 2012. En ligne: https://www.unaf.fr/expert-des-familles/revue-realites-familiales/realites-familiales/1850-1995-les-etapes-de-la-politique-du-logement-en-france/ 2012
[2] Notre histoire - Les Castors. En ligne : https://les-castors.fr/notre-histoire/ [consulté le 14 juin 2024f].
[3] Deschamps, Jeanne-Louise. « L’intégration d’une troisième voie pour le logement des classes populaires : l’influence des bâtisseurs Castors », Droit et Ville. 2020, vol.89 no 1. p. 237‑254.
[4] Luc Pecquet, Rachid Kaddour. « Habitat Castor : utopies et actualités. Exemples stéphanois. » Utopies réalisées, éditions 205, inPress, À partir de l’anthropocène . ⟨hal-04634530⟩
[5] Julie Boustingorry. « Des pionniers autoconstructeurs aux coopérateurs : histoire des Castors en Aquitaine. » Histoire. Université de Pau et des Pays de l’Adour, 2008. Français. ffNNT : ff. fftel00707514
[6] BAUGUIL Dominique, Les Castors de l’après-guerre, 2011, CLC Productions, TL7 Télévision Loire 7, 53’20’’, cité par Pecquet et Kaddour 2024.
[7] Les Castors. En ligne : https://les-castors.fr
[8] « Des Castors à Pessac - » 2019. En ligne : https://www.vuesdegironde.fr/2019/04/06/des-castors-a-pessac/ [consulté le 15 juin 2024].
[9] Castors d’Alsace, «L’APPORT-TRAVAIL», 2014. En ligne: https://www.castorsdalsace.org/documents_scannes/apport_travail_fiche_descriptive.pdf
[10] Pecquet et Kaddour, 2024. Voire [4]
[11] Deschamps, 2020. Voire [3]
[12] Stein Heinemann, A. S., & Stein, A. « A critical review of the main approaches to self help housing programmes » (DPU Working Paper Series ; No. 27). https://www.ucl.ac.uk/bartlett/development/sites/bartlett/files/migrated-files/WP27_0.pdf
[13] Burgess, Rod. « Petty commodity housing or dweller control? A critique of John Turner’s views on housing policy », World Development. 1978, vol.6 no 9. p. 1105‑1133.
[14] Deschamps, 2020. Voire [3]
[15] La Facto. « Pour une architecture des communs - Autoconstruction et espaces collectifs. » Etérotopia Editions, Collection RechercheS. 2023